mercredi 18 avril 2018

Goma : Les étudiants sensibilisés sur les méfaits des arrangements à l’amiable


Environs 80 jeunes étudiants des institutions universitaires confondues de la ville de Goma ont été sensibilisés  sur les Violences Sexuelles  Basées Sur les Genres, ses conséquences graves sur des arrangements à l’amiable.
Selon  les organisateurs, l’objectif est d’arriver à faire Comprendre  les étudiants des différentes institutions Universitaires  de Goma,  les méfaits  des arrangements à l’amiable  en cas des violences sexuelles  basées sur les genres afin de réduire leurs impacts négatifs. En effet cette catégorie de la couche sociale a été appelée à la mobilisation sociale  pour  mettre   fin avec cette  pratique qualifiée des mauvaises dans leurs  milieux de vie.
 «  Sachant que les étudiants sont l’avenir  de demain et la force d’aujourd’hui,  ils sont des femmes et hommes écoutés par d’autres  couches sociales de notre ville, pour cela, nous sommes convaincus qu’au travers eux, notre message doit passer » a précisé Karpat TULINABO interrogé par congosynthese.com
Ce dernier a ajouté  que ces messages peuvent apporter par un changement  positif par rapport  à l’objectif de ce projet.  Cet acteur social soutient que les violences sexuelles sont actuellement partout dans la ville de Goma notamment  les harcèlements  sexuels, les attouchements sexuels, les menaces… et ceux-ci se produisent dans tous les milieux sans exception. Particulièrement leur cible, les étudiants qui seraient confrontés de beaucoup des réalités sociales. Tout ceux-là, les poussent à croire que, le milieu estudiantin est idéal  pour un changement positif de comportement  auquel ils s’attendent.  
Pour  maître Liévin Mivumba, avocat au barreau de Goma  a montrer que cette formation  axée sur la valeur de   l’arrangement  à l’amiable  en matière des violences sexuelles,  révèle que la loi  sur la procédure pénale  interdit  cet arrangement, il donne plus d’éclaircis
 «  la raison d’interdiction en matière des violences sexuelles, une forme  d’atteinte à l’intégrité  humaine , elles touchent à ce qui est de précieux à l’homme notamment le viol, c’est pourquoi , on ne peut  pas  s’y imaginer qu’un OPJ ou un magistrat , Avocat ou autorité locale procédé   à un quelconque arrangement à l’amiable car interdit » explique-t-il  et d’ajouter que la vie sexuelle fait partie des valeurs sociétales , c’est pour quoi , l’état congolais interdit  certains actes comme les violences sexuelles. Pour ceci, un riche ne peut pas  influencer la justice en cas de violences sexuelles dans le but de recouvrer sa liberté.
Quelques étudiants les participants interrogés par congoysnthese.com ont été satisfait des explications qui selon eux, viennent d’enrichir leur  bagage intellectuel en matière des violences sexuelles basées sur  les genres.
 «  Je suis émise  des riches explications sur les violences sexuelles et nous énumérer selon l’actuelle loi du code de la famille datant de 2009, avec la clé, les sortes  des violences sexuelles et des exemples à l’appui » précise Nzanabo Benedict étudiante à l’université de Goma.

Signalons que  cette séance de sensibilisation a été organisé par  plusieurs regroupements des ONG  notamment : ADEC /DDH –RDC, UP DDHE-GL, Freedom House dans le cadre de la sensibilisation éducative.

Justin KABUMBA.correspondant.congosynthese.com

Aucun commentaire:

Publier un commentaire