Goma : Maître Éric BIRINDWA sensibilise les jeunes sur les enjeux électoraux en RDC

Maître Éric BIRINDWA NYAMAZI, candidat à la députation nationale circonscription électorale de Goma a animé une conférence sur invitation du parlement des jeunesses du Nord-Kivu ce mercredi 12 septembre 2018. Il a expliqué à la jeunesse de Goma  les enjeux électoraux au cours de cette conférence dans le but de le mettre à la une sur l’évolution du processus électoral au pays.

Devant plus au moins  200 jeunes de Goma, Maitre Éric BIRINDWA, a circonscrit le contexte de cette rencontre axée sur le thème principal : « La jeunesse face aux enjeux électoraux : Défis et stratégies ».

Selon lui, cette rencontre  se justifie à l’aube de la troisième expérience de l’organisation des élections dans laquelle  le peuple congolais exprime librement le choix de leurs dirigeants. « Tout le monde sait comment les deux expériences électorales précédentes en RDC se sont passées (2006-2011).

Birindwa entant que candidat  qui plaide pour la jeunesse de sa ville et pour les opprimés il veut montrer à cette jeunesse  qu’il est temps de  faire  la promotion et l’instauration de la démocratie participative comme le chef de l’Etat l’a toujours fait et est considéré aujourd’hui comme père de la démocratie dans le pays , le candidat à la députation voudrait que toute génération confondue puisse réfléchir dans ce cadre sur le thème

  

La Jeunesse congolaise invitée à la  prise de conscience de son appartenance à la Nation Congolaise

Ce cadre du parti politique  AFDC  cher à BAHATI LUKWEBO a  également  invité  la jeunesse congolaise à prendre conscience de son appartenance à la nation congolaise car selon lui la majorité des électeurs au pays est constituée des jeunes et que c’est utile qu’il soit bien outillé sur les élections afin qu’ils votent utile.

« La RDC appartient à la jeunesse que nous sommes. Nous devons nous battre pour aligner des bons candidats  dans les différents secteurs de la vie nationale »,a-t-il souligné.

Préconisant une stratégie visant à identifier tous les candidats  jeunes, de les approcher et de les soutenir  financièrement de manière à mener le combat entre génération dans le domaine de l’éducation, de la politique des entreprises, etc.

L’homme à cœur ouvert maitre  Éric Birindwa a exhorté les participants aux valeurs démocratiques, à savoir : l’humilité, l’amour et l’unité.

« La démocratie est un édifice  que nous construisons  ensemble. Il faut cultiver ces valeurs pour notre jeune démocratie », a-t-il renchéri maître Éric BIRINDWA.

Pourquoi l’utilisation de la machine à voter aux élections

Partant de cette question, maître Éric B. a explicité les articles 62 à 64 qui portent sur le déroulement de vote en utilisant la machine à voter. 

C'est ainsi qu'il a donné les avantages de cette machine, notamment la rationalisation du coût des élections (économie de 300 millions de dollars), l'amélioration de la fiabilité de contrôle de résultat à partir du PV des résultats imprimer par la machine et celui résultant du dépouillement.

Il a invité les jeunes  du Nord-Kivu en particulier et de la ville de Goma en général à s'engager politiquement et à avoir des ambitions car 63% des électeurs sont des jeunes.  Il les a invités à s'approprier le processus électoral qui poursuit son bonhomme de chemin. ‘’Evitons de nous distraire, les élections vont se dérouler le 23 décembre, car le vote se prépare bien avant avec l'instauration du seuil de représentativité’’, a souligné maitre Éric BIRINDWA. Il a par ailleurs demandé aux jeunes d'intégrer les Partis et Regroupements politiques pour avoir la chance d'atteindre ce seuil et être élu.

Au sortir de cette conférence quelques jeunes interrogés ont satisfait des explications fournies par Maître BIRINDWA lors du débat.

Justin KABUMBA.

Goma : Le professeur Jospeh Kitaganya met en cause le bagage intellectuel de Jean-Paul Lumbulumbu (Interview)

                                                                                                                                                Dans une interview accordée à votre rédaction ce vendredi 7 septembre 2018, le Directeur Général, le professeur Joseph Kitaganya a réagi sans tarder à la lettre ouverte écrite par le collectif des notables du Nord-Kivu lui adressée le mercredi dernier. C’est en rapport a avec l’exclusion de 12  étudiants de l’institut supérieur de commerce « ISC » Goma de la troisième année de graduant option Duane et assise exclus de cette institution supérieur  par le comité de Gestion, pour  motif, tricherie à l’examen de la deuxième session  à travers l’usage des réseaux sociaux. Selon les sources proches des autorités académiques, ces étudiants envoyés les questions d’examens et recevaient des réponses à travers un réseau social communément appeler « WHATSAPP »phénomène qui viole les règlements universitaires ; situation qui va justifier la décision du comite de gestion de l’ISC d’exclure ces étudiants.

La notabilité à travers son point focal maître Jean Paul Lumbulumbu  ne tarde pas, elle va  adresser une lettre ouverte en estimant que la sanction du comité de gestion de l’ISC est injuste, elle va loin en disant que la plus lourde conséquence sur le parcours  académique d’un étudiant tel que l’exclusion  doit être règlementaire, légale  ainsi qu’équitable.

Le Directeur Général de l’ISC en qualité du professeur ne cède pas aux intimidations de la notabilité, Kitaganya réplique directement aux propos de Jean Paul Lumbulumbu aussi en qualité d’un maître avocat mis en doute par le DG de l’ISC.

Monsieur le professeur Joseph Kitaganya comment vous réagissez à la lettre ouverte de la notabilité :

« Je ne sais pas s’il faut parler d’une notabilité, parce que quand on s’appelle notable il y a quand même un minimum d’honnêteté qu’on peut en principe afficher. Mais comme la question est posée, les impressions par rapport à cette correspondance : Je dirais en réalité, quand j’ai essayé de lire ce que maître Lumbulumbu a écrit je me suis posé mille et une question, la première, est-ce qu’il sait ce qu’il est ? La deuxième, est-ce qu’il sait son statut par rapport à notre société, mais aussi je pouvais mettre en cause son bagage intellectuel.

C’est une correspondance du point de vue forme qui laisse à désirer il y a pleine des fautes et là je ne sais pas est-ce qu’il a écrit cette dernière  à la hâte ou pas. Parce que celui qui va le lire il va dire donc les maîtres écrivent ainsi pendant que nous avons quand même des maîtres dignes de ce nom, mais vraiment la forme que ça soit du point de vue syntaxique c’est comme si il n’a jamais étudié au fait »  répond le professeur  Joseph Kitaganya.

Comme si cela ne suffisait pas, le professeur renchérie sa réponse :

« Est-ce que, sa rationalité arrive à obéir à certaines normes scientifiques ou carrément c’est une rationalité tout simplement, si pas émotionnelle peut être culturelle. Pourquoi ? Je suis étonné de voir quelqu’un qui est content d’exposer son ignorance au public. Ils se disent notables, ils ont créé un espace de dialogue au lieu peut être de venir vers moi en disant j’ai appris que  vous aviez exclus des étudiants … mais toute suite il met sa lettre sur les réseaux sociaux comme si ces réseaux sociaux qui peuvent résoudre nos problèmes. Voilà pourquoi je mets en cause son bagage intellectuel parce que je ne sais pas s’il est vraiment digne de recommencer en G1 Droit parce que quelqu’un  qui a fait la G1 Droit peut éviter certaines choses» ajout-il.

Monsieur le professeur est ce que ce qui se passe, ce n’est pas une récupération politique ? :

« Moi personnellement  je connais Lumbulumbu  de nom, quelqu’un qui s’agite  tout le temps. Il s’agite pourquoi ? Alors j’apprends qu’il est candidat  ça n’engage que lui. Maintenant s’il pense  gagné les élections passant par la tricherie  comme les tricheurs cherchent   à réussir  en trichant. Je suis étonné voir sur les réseaux sociaux les gens qui condamnent cette correspondance il a trouvé ça ridicule, c’est comme si  il voulait donner maintenant la leçon à un professeur  que je suis » Répond à la question le DG de l’ISC Joseph KUTAGANYA.

Contacter l’incriminé en réaction, maitre Jean Paul Lumbulumbu a fait savoir que la décision du DG de l’ISC contient beaucoup d’irrégularités, selon lui cette décision a violé un certain nombre des principes.

« Vous allez constater que dans la décision du Directeur Général  a agi entant que DG ,vous lisez bien le préambule de la décision , c’est le directeur  Général qui a pris la décision et d’ailleurs à la fin il signe Directeur Général  et pourtant l’article 80 du vadémécum de 2014 dit que le Directeur Général n’a pas la compétence d’exclure un étudiant de l’établissement , cette compétence revient seulement au comite de Gestion dont le DG est membre de ce comité, première erreur. Deuxième : La décision du DG elle est sélective parce qu’il a attrapé 255 étudiants entrain de trichés, la logique aurait bien voulu que la sanction soit la même pour tous les 255 étudiants, mais nous constatons qu’il a sélectionné seulement 12 qu’on exclut et puis on annule les examens pour 243 étudiants. Qu’est ce qui explique cette différence de traitement dans la sanction » a répliqué  Jean Paul Lumbumbu

La notabilité pense que cette sanction devrait être équitable, ainsi que réglementaire. Lumbulumbu qualifie la décision du DG de l’ISC comme une sanction sélective, irrégulière, excessive et non équitable.

Votre lettre ouverte est qualifiée comme une récupération politique Monsieur Jean Paul L. :

« Ecoutez, lorsque ca gêne, ça peut être qu’un argument, moi j’attendais du DG  qu’il disait Lumbulumbu vous aviez lit l’article 80 et je vous oppose tel autre article qui me donne un droit de faire ce que je fais, malheureusement ce n’est  pas ce que il a fait, ce que je lis dans les réseaux sociaux au lieu d’attaquer les arguments qui ont été donnés par Lumbulumbu on attaque la personne de Lumbulumbu ce que je trouve comme faiblesse »ajout-il

Signalons que les 12 étudiants sont déjà exclus et ils ont comme chance de revenir l’année prochaine a dit le DG de l’ISC.

Alors malgré l’intervention de la notabilité, Est-ce que ces étudiants auront une clémence.

Qui a raison entre le professeur le DG de l’ISC et Maître Jean Paul Lumbumbu.

Rédaction/ JKK