mardi 19 février 2019

RDC-sociétés civiles du nord et sud6kivu : « La Monusco ne devrait pas se retirer de la RDC sans avoir achever sa mission »


Les sociétés civiles du Nord et du Sud-Kivu à travers les cadres provinciaux de plaidoyer, appuyés et financés par le projet SPR de USAID, ont formulé ce samedi 16 février 2019 une demande au conseil de sécurité pour le renouvellement et le renforcement du mandat de la Monusco. Depuis de 20 ans en RDC 
Pour ces deux Cadres provinciaux de plaidoyers pour la paix au Nord et Sud-Kivu, « la Monusco ne devrait pas se retirer de la RDC sans avoir achever sa mission principale qui est l’éradication de tous les groupes armes locaux et étrangers ».
Selon eux dans une déclaration devant la presse internationale, nationale et et locale, les rebelles Fdlr et bien d’autres groupes armés étrangers et locaux sont toujours actifs à l’Est du pays et constituent un défi majeur à relever pour justifier le départ de la Monusco, un départ inopportun et prématuré aux yeux de ces cadres provinciaux de plaidoyer.
A ce défi sécuritaire, il faut ajouter le défi humanitaire, celui de la gouvernance et de la restauration de l’autorité de l’Etat, selon la même déclaration commune des deux sociétés civiles du Nord et Sud Kivu faites en marge du festival culturel Amani.
Ces deux Cadres provinciaux de plaidoyers pour la paix au Nord et Sud-Kivu recommandent donc à la Monusco la neutralisation de tous les groupes armes par un plan réaliste de sa sortie.
Elles demandent en outre le soutien au gouvernement pour la poursuite des élections locales, urbaines et municipales.


Signalons que cette Note de plaidoyer a été élaboré par les membres de deux Cadres Provinciaux de Plaidoyer à l'issue d’un Atelier de deux jours tenu à l'hôtel Linda, en ville de Goma à l’est de la RDC. Il s'agissait d'un atelier d’analyse de contexte et d'identification des activités d'urgence en rapport avec le Plaidoyer.  
La déclaration a été lu devant plusieurs médias au festival amani qui rassemble au moins 35 000 festivaliers à Goma.

Occasion aussi pour ces deux structures d’attirer l’attention du monde entier et spécialement du conseil de sécurité des nations unies, a la veille du renouvellement du mandant de la Monusco en Mars prochain. 
Justin KABUMBA


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